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REUNION ANNUELLE EQUIPES DE DIRECTION ET REGION IDF

vendredi 20 décembre 2019, par Dominique Dupasquier

Madame la Présidente,
Madame la vice-présidente,
Madame la rectrice,
Messieurs les Recteurs,
Mesdames et messieurs les directrices et directeurs,

Chers collègues,

Tout d’abord permettez-moi de vous remercier pour l’organisation de cette réunion annuelle avec les équipes de direction et pour l’audience préalable que vous nous avez accordée hier.

Nos amis du SNPDEN ont choisi de ne pas s’exprimer ce matin. C’est la démonstration de ce que j’exprimais ici même l’an dernier- je relis mes interventions passées, n’y voyez pas de fétichisme, mais de la continuité : le dialogue avec les organisations syndicales ne peut se réduire à des rencontres formelles, une sorte de « mal nécessaire », ou d’exercice de style. Pour dialoguer, il faut disposer de temps et de marges de discussions.

Nous aurions eu les arguments pour faire le même choix que nos camarades. A&i-UNSA choisit cependant de prendre la parole ce matin, car notre organisation, majoritaire chez les adjoints-gestionnaires et les personnels administratifs des EPLE, représente les fonctionnaires qui sont à la fois adjoint du chef d’établissement et correspondant de la collectivité. Nous nous situons donc à l’articulation des politiques de l’Etat et de celles des collectivités.

Nous maintenons que ces fonctions doivent s’exercer au sein d’une équipe de direction qui, comme l’a rappelé le ministre de l’Education Nationale au congrès de l’ADF, ne nécessite pas une décentralisation des personnels. Par contre, nous sommes persuadés que le fonctionnement quotidien des EPLE, dont nous assumons avec les chefs d’établissements non négligeable non négligeable des responsabilités, peut et doit être amélioré.

La première piste d’amélioration concerne l’harmonisation entre autorité hiérarchique et autorité fonctionnelle :
 Tout d’abord le bilan que nous tirons des démarches d’objectivation est contrasté, allant de la pleine satisfaction à un sentiment de chantage, et tout au moins de positions rigides. Le retour est variable selon les antennes.
 Par ailleurs, de nombreux collègues se sentent contournés par des communications en direct des antennes sans qu’il soient destinataires en copie des échanges. Ce phénomène n’est bien sûr pas généralisé, mais il est porteur de conflits potentiels parfaitement inutiles.
 Enfin, je souhaite rappeler notre demande d’une amélioration du rythme des recrutements, en particulier bien évidemment lors de départs prévisibles (retraites).

Concernant le pôle lycée, je ne reviendrais pas longtemps sur la tarification de la restauration scolaire. Nous avions exprimé notre désaccord l’an dernier, il demeure, même si bien évidemment nous mettons en œuvre cette réglementation imposée.

Nous nous sommes longuement exprimés lors de l’audience préliminaire sur la gratuité des manuels scolaires sous leurs formes papier et numérique. De nombreux problèmes sont encore à régler, même si nous reconnaissons l’effort financier considérable de la région sur ce sujet. Nous entendons bien vos annonces de ce matin, mais un dialogue continu est indispensable pour les étapes suivantes, car l’investissement de la grande majorité des collègues a été sans faille sur ce dossier, mais au détriment d’autres tâches qui nous incombent.

Sur la maintenance, je tiens à souligner le sentiment de quasi abandon des collègues, même si nous apprécions votre annonce relative aux travaux dans les sanitaires et les équipements sportifs. La montée en puissance des M.A.C est inégale, et même si je ne veux pas me lancer dans un long développement, nous sommes inquiets sur la maintenance courante des établissements, en particulier sur les situations d’urgence. Nous avons parfois à déployer une énergie démesurée pour des opérations de faible envergure.

Sur le nouveau budget d’autonomie, nous ne pouvons qu’être satisfait de l’abandon de procédures a priori ou a postériori tatillonnes au profit du dispositif que vous nous annoncez.

Je terminerai sur deux points, le premier concernera une certaine exaspération, le second, je l’espère plus porteur d’avenir.

Le premier est la situation des cités mixtes, majoritairement parisiennes, certes, mais pas que…le 93/92/94 au moins, sont concernés. Sans entrer dans l’ensemble des problèmes techniques et comptables, sur lesquels nous passerions un temps très long, il est indispensable que les règles de gestion (au sens large) entre départements et région soient définies. Cela touche aussi bien le bâti sur les parties communes, que la situation de la restauration. Nous sommes sur ce dernier point dans une position qui met en jeu notre responsabilité de comptables publics. Il nous faut une issue.

Enfin, je termine par l’achat public, et l’annonce de la future plateforme d’achat. Nous pensons qu’une articulation entre ce nouveau dispositif et les groupements existants peut et doit être recherchée. Et c’est peut-être par ce dossier que nous pouvons précisément amorcer …un dialogue, dialogue auquel nous sommes attachés et que nous souhaitons, pour le bon fonctionnement des établissements

Je vous remercie
Dominique Dupasquier
Secrétaire académique adjoint
Trésorier national - A&I - UNSA